Test de maturité du compost
Le processus de compostage se caractérise par la transformation de molécules carbonées complexes en molécules simples.
Comme il peut y avoir une infinité de compositions initiales des matières (photo 1) à composter et de larges plages de conditions opératoires, le compostage doit être contrôlé sur quelques points qui éviteront de sortir des plages visées.
D'abord, il faut éviter les réactions anaérobies (sans air), car elles produisent quantités de méthane et donc de mauvaises d'odeurs ; pour éviter cela, il faut veiller à aérer régulièrement son compost. La règle empirique appliquée par les jardiniers est la suivante :
- la première semaine : remuer tous les jours,
- la deuxième semaine : tous les 2 jours,
- la troisième semaine : tous les 3 jours et ainsi de suite jusqu'à 7 semaines.
Ce procédé permet de n'avoir que des réactions aérobies faisant intervenir les bonnes bonnes bactéries et les bons champignons.
Donc, lorsque vous mélangez les bons ingrédients (les déchets putrescibles) avec la bonne température, la bonne humidité, et la bonne aération : les bactéries -déjà présentes dans les déchets- se multiplient et mangent. D'abord ce sont les mésophiles qui travaillent ensuite les thermophiles, d'où l'élévation de température jusqu'à 60°C si le volume est suffisant.
Après ces deux phases, la transformation a eu lieu et le compost tend vers un état d'équilibre en queqlues semaines.
Mais il faut savoir quand le compost est mûr, c'est-à-dire quand il est utilisable pour des plantations.
Alors, évidemment visuellement, on peut déjà se douter quand le processus n'est pas fini (comparer photo 2 et 3). On peut aussi sortir l'armada d'analyse physico-chimiques et phyto-bactériologique pour caractériser complètement son produit ; mais il existe -encore- une méthode de jardinier qui consiste à mesurer le taux de germination de salades ou de radis dans des conditions données.
Vous prenez un petit bac translucide (type tupperware)dans lequel vous mettez quelques décilitres de la matière à tester. Vous y déposez en surface 20 graines de salade. Vous humidifiez et vous fermez le couvercle hermétiquement. Au bout de 3 jours vous ouvrez et vous observez : je l'ai fait, voilà les résultats :
D'abord le témoin où j'ai utilisé de la terre et du terreau du commerce : résultat 19/20 germinations,
Puis, un compost - classique- de 3 mois (photo 2) : 3/20,
Enfin, un lombricompost de 3 mois (photo 3) : 17/20.
Résultat évident.
Conclusion : à très peu de frais, en très peu de temps, on teste si le compost est mûr, c'est-à-dire dans une phase stabilisée ou encore actif. Alors bien sûr, cela ne donne pas la composition du compost (C/N, K, matière sèche, etc..), mais empiriquement cela permet de fonctionner.
J'ai poursuivi la culture des salades dans les petits bacs et voici ci dessous les photos (dans l'ordre) après 3 semaines.
Témoin : terre + terreau
Compost +3 mois
Lombricompost + 3 mois
Comme il peut y avoir une infinité de compositions initiales des matières (photo 1) à composter et de larges plages de conditions opératoires, le compostage doit être contrôlé sur quelques points qui éviteront de sortir des plages visées.
D'abord, il faut éviter les réactions anaérobies (sans air), car elles produisent quantités de méthane et donc de mauvaises d'odeurs ; pour éviter cela, il faut veiller à aérer régulièrement son compost. La règle empirique appliquée par les jardiniers est la suivante :
- la première semaine : remuer tous les jours,
- la deuxième semaine : tous les 2 jours,
- la troisième semaine : tous les 3 jours et ainsi de suite jusqu'à 7 semaines.
Ce procédé permet de n'avoir que des réactions aérobies faisant intervenir les bonnes bonnes bactéries et les bons champignons.
Donc, lorsque vous mélangez les bons ingrédients (les déchets putrescibles) avec la bonne température, la bonne humidité, et la bonne aération : les bactéries -déjà présentes dans les déchets- se multiplient et mangent. D'abord ce sont les mésophiles qui travaillent ensuite les thermophiles, d'où l'élévation de température jusqu'à 60°C si le volume est suffisant.
Après ces deux phases, la transformation a eu lieu et le compost tend vers un état d'équilibre en queqlues semaines.
Mais il faut savoir quand le compost est mûr, c'est-à-dire quand il est utilisable pour des plantations.
Alors, évidemment visuellement, on peut déjà se douter quand le processus n'est pas fini (comparer photo 2 et 3). On peut aussi sortir l'armada d'analyse physico-chimiques et phyto-bactériologique pour caractériser complètement son produit ; mais il existe -encore- une méthode de jardinier qui consiste à mesurer le taux de germination de salades ou de radis dans des conditions données.
Vous prenez un petit bac translucide (type tupperware)dans lequel vous mettez quelques décilitres de la matière à tester. Vous y déposez en surface 20 graines de salade. Vous humidifiez et vous fermez le couvercle hermétiquement. Au bout de 3 jours vous ouvrez et vous observez : je l'ai fait, voilà les résultats :
D'abord le témoin où j'ai utilisé de la terre et du terreau du commerce : résultat 19/20 germinations,
Puis, un compost - classique- de 3 mois (photo 2) : 3/20,
Enfin, un lombricompost de 3 mois (photo 3) : 17/20.
Résultat évident.
Conclusion : à très peu de frais, en très peu de temps, on teste si le compost est mûr, c'est-à-dire dans une phase stabilisée ou encore actif. Alors bien sûr, cela ne donne pas la composition du compost (C/N, K, matière sèche, etc..), mais empiriquement cela permet de fonctionner.
J'ai poursuivi la culture des salades dans les petits bacs et voici ci dessous les photos (dans l'ordre) après 3 semaines.
Témoin : terre + terreau
Compost +3 mois
Lombricompost + 3 mois